Les militant.es d’Attac Vendée dénoncent les investissements massifs des banques françaises dans les énergies fossiles

Alors que des records de températures sont battus tous les jours en Asie (avec des températures atteignant les 48 degrés en Inde par exemple) et que les épisodes de sécheresse, de mégafeux, d’inondations se multiplient à travers le monde, les banques françaises restent les championnes de l’argent fossile alors qu’elles devraient contribuer à la transition climatique via des financements plus vertueux.
Dans le classement mondial des 60 banques les plus sales au monde, le rapport « Banking on Climate Chaos 2024 » BNP Paribas était 13ème, Société Générale 23ème, Crédit Agricole 24ème et BPCE 34ème pour le total des financements injectés dans les énergies fossiles depuis 2016.

C’est dans ce contexte qu’Attac lance une mobilisation citoyenne sur tout le territoire et le mois de mai, le moment pour se faire entendre ! car pendant cette période des assemblées générales des actionnaires se déroulent, et c’est l’occasion de rappeler leur responsabilité dans le financement du chaos climatique. Nous dénonçons aussi celle du gouvernement qui refuse de légiférer pour les en empêcher, et qui abandonne toute politique ambitieuse de lutte contre la catastrophe climatique qui arrive.

Notre revendication à long terme : zéro financement pour les énergies fossiles !

BNP Paribas, puis le Crédit Agricole ont annoncé récemment ne plus participer à des émissions d’obligations conventionnelles aux entreprises opérant dans l’extraction et dans la production de pétrole et de gaz. Un premier pas, même si on est encore loin du compte.

La BPCE (Banque Populaire, Caisse d’épargne) et la Société Générale n’ont, en revanche, fait aucune annonce dans ce sens et nient leur implication quand elles sont sollicitées par la société civile. C’est pour cette raison que les militant.es d’Attac ont ciblé ces banques pendant la manif du 1er mai à la Roche-sur-Yon en collant stickers et affiches sur les vitrines de ces agences bancaires.