« Crise grecque » et plan de rigueur en France : non au dicktat des marchés financiers !

Le gouvernement français vient d’annoncer de prochaines coupes sombres dans les dépenses publiques et sociales.
Il corrobore ainsi malgré lui l’analyse d’ATTAC qui, depuis plusieurs années, dénonce la mainmise des marchés financiers sur le politique. En effet, le gouvernement invoque les « exigences des marchés financiers » pour justifier de sa politique. Pire, cette invocation est devenue la principale justification pour imposer une cure d’austérité aux Français !
Depuis plus de 20 ans désormais, les gouvernements ont favorisé l’émergence des marchés financiers en organisant la dérèglementation et le décloisonnement des marchés : totale absence de contrôle, suppression des taxes et laisser-faire sont les seules actions politiques menées dans ce domaine.

Tous les économistes un peu sérieux nous le confirment : la volonté des marchés financiers est d’imposer une politique de « rentier » : les dividendes et les taux d’intérêts doivent rapporter un maximum, ce pour quoi il faut compresser les salaires, réduire les budgets sociaux et faire disparaître les services publics ! Depuis quand l’intérêt de quelques-uns sert-il l’intérêt général ?

En serviteur zélé, le gouvernement s’y attèle déjà depuis 3 ans… et veut enfoncer le clou dans les deux ans à venir.
Par ailleurs, ATTAC Vendée entend dénoncer les conditions du plan d’aide à la Grèce : un prêt au taux d’intérêt de 5 % ne favorise que les rentiers (les banques et autres fonds de pension) et conduira à rendre plus difficile encore « une sortie de crise » pour la Grèce et les autres Etats européens. ATTAC Vendée s’associe aux citoyens grecs en lutte contre ces mesures d’austérité et reprend l’idée que ce n’est pas aux peuples de payer « les crises financières ».

ATTAC Vendée souhaite que dans les semaines à venir, une mobilisation citoyenne de masse impose une nouvelle politique, basée sur le contrôle des marchés financiers et la mise en place de taxes sur la circulation des capitaux pour enrayer la spéculation financière.

Pour le conseil d’administration
Stéphane Thobie